Le salon européen du bois de Grenoble s’est tenu du 19 au 22 avril 2007.
Ce fut l’occasion de présenter au public un espace dédié au thème de la maison passive ainsi que de proposer aux professionnels des conférences sous le nom des 1ères assises de la construction passive.
Il y avait du bon et aussi du moins bon.
En effet, s’il est souhaitable dans le cadre de la maîtrise de l’énergie de vulgariser le plus largement possible, le concept de maison passive sans en éluder les critères, il faut admettre aussi que de telles manifestations sont l’occasion de voir fleurir un peu vite sur quelques rares stands commerciaux, l’expression « maison passive ». 
De même, figuraient dans les panneaux de présentation de l’espace dédié, des projets qui ont semblé quelque peu imprécis en matière de satisfactions aux critères de l’habitat passif. Or, dans l’esprit même des découvreurs du concept, il n’existe pas d’habitat passif non-certifié. C’est dommage car pour préserver au mieux tout son intérêt, il convient d’adopter sans réserve toute l’orthodoxie nécessaire vis-à-vis des critères à respecter, notamment la certification qui, seule, permet que le résultat attendu en termes de performance énergétique, soit au rendez-vous. Cela dit, l’ambiance de l’espace dédié faisait preuve de didactique.
Parmi les stands, on pouvait remarquer, à côté d’autres procédés constructifs bien connus, des choses intelligentes en matière de construction bois, tel que le mur de la société Énergie Positive conçu par l’architecte Guillaume Sevessand.
On pouvait également découvrir un nouveau fabricant français de fenêtres pour maison passive. Il s’agit de la menuiserie franc-comtoise Eurofen. Les fenêtres à triple-vitrage en bois ou bois/alu qu’ils exécutent non loin de Pontarlier, bénéficient d’une évaluation technique du Centre Technique du Bois et de l’Ameublement et seront évoquées plus en détail prochainement.
À souligner, l’intérêt du public, venu nombreux, qui a su être capté par les organisateurs du salon.