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Retour sur les 3e assises nationales de la construction passive – II

Paul Lueftung

Lors de ces 3e assises nationales de la construction passive, M. Paul, dirigeant de l’entreprise du même nom, représentée en France, a réalisé une démonstration brillante et vraiment très convaincante sur la comparaison ventilation naturelle, VMC simple-flux, VMC double-flux. En tout, 11 cas était considérés. La présentation, assez technique, était agrémentée d’une kyrielle de graphiques issus de mesures prises sur des capteurs de toutes sortes.

Il en a résulté que :
– en dépit de la consommation électrique de la VMC double-flux, son bilan énergétique est sur l’année le plus favorable, et de très loin ! Le plus mauvais bilan est celui de la VMC simple flux qui absorbe de l’électricité et perd simultanément 100 % des calories de l’air évacué. En effet, si l’on y songe, la VMC simple-flux est un appareil qui consomme de l’énergie et, en période de chauffage, envoie en continu de l’air chaud aux petits oiseaux. Un non-sens aujourd’hui.

– entre plusieurs double-flux, il incombe de prendre garde à ce que la VMC double-flux choisie ait une performance électrique de premier plan, c’est-à-dire une limite définie de consommation par m³ d’air transporté (≤ 0,4 Wh/m³) et un rendement élevé (≥ 80%), deux paramètres pris en compte par la certification du Passivhaus Institut et le logiciel PHPP. Cela exclue les VMC double-flux bas de gamme. Légitimement, la présentation faisait valoir que les double-flux Paul satisfont évidemment à ces critères. Mais il faut bien reconnaître que les produits Paul apparaissent depuis longtemps comme des références en la matière ;

– la VMC double-flux permet une évacuation des polluants (COV, pollens…) la meilleure des 11 cas considérés et maintient le radon (gaz radioactif d’origine naturelle) toujours très en deçà des seuils recommandés (M. Paul habite une maison passive dans une région où le radon est présent). Le pire des cas, c’est la ventilation naturelle qui peut occasionner une remontée du radon dans les étages et ne permet pas d’assurer un renouvellement d’air suffisant à moins d’ouvrir très fréquemment les fenêtres au prix d’énormes pertes thermiques en hiver.

Vous l’aurez compris, dans tout projet de construction, les VMC double-flux hautes performances sont donc à privilégier.

Encore une chose, le coût de remplacement des filtres participait de la comparaison coûts/bénéfices. Bref, rien ne fut omis, une démonstration impeccable.

Paul Ventilation